Corps solitaires – T 2

Un deuxième tome toujours aussi intéressant avec l’entrée en scène de nouveaux personnages qui ont évidemment leur importance dans le récit.

En effet, nous faisons connaissance avec la femme de Niina qui est une femme active qui s’investit pleinement dans son travail délaissant malheureusement son mari. Même si elle l'aime, elle le fait passer après son travail, ne réalisant pas qu’il se sent seul. Elle a une forte personnalité tandis que Niina ne cesse de faire des concessions vis-à-vis de son épouse. Comment va évoluer ce couple qui ne se voit pas ou peu ? De son côté, la situation n’a pas évolué dans le couple de Michi qui se sent toujours aussi seule. De plus, une collègue de Yoshino ne cesse de l’aguicher, et l’impardonnable est franchi sous le coup de l’alcool. Comment va-t-il faire face à sa femme ? La culpabilité va-t-il déclencher quelque chose chez Yoshino ?

Les deux couples souffrent et s’éloignent peu à peu. Michi et Niina se rapprochent en comprenant les souffrances de l’autre puisqu’ils subissent la même chose de leur partenaire respectif. Pourtant ils aiment leur conjoint et souhaiteraient chacun avoir un peu d'attention de la part de leur bien-aimé(e). Ils se soutiennent dans les épreuves mais sont-ils prêts à franchir eux-mêmes une autre étape ?

L’histoire évolue bien et nous ressentons bien les émotions des personnages. La détresse et la souffrance sur le visage de Niina à la fin du tome sont poignantes. Le teaser pour le prochain tome nous indique que nous aurons certainement beaucoup d’émotions dans le prochain tome…

Le ton est mature puisque les titres issus de la collection « Life » s’adressent à un public plus âgé et/ou qui s’intéresse essentiellement aux tranche-de-vie.

Le style graphique est plaisant et épuré. Les visages expriment bien les émotions. Le découpage des planches est efficace.

J'ai hâte de découvrir la suite pour connaître les choix de chacun. Sauver son couple ou s'en éloigner pour commencer une nouvelle vie avec un nouvel amour ?

Note : 4/5

Rédigé par Sylvie. Article mis en ligne le 5 février 2021.

Merci aux Editions Kana pour cette lecture en service presse.